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Герцен Александр Иванович - Письма из Франции и Италии, Страница 19

Герцен Александр Иванович - Письма из Франции и Италии


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e peuple {La prison de Chillon sur le Léman, élevée au moyen âge par les ducs de Savoie, est une salle de bal en comparaison du château d'If près de Marseille où l'on faisait suffoquer les insurgés de Juin!}.
   Mais si les prisons franèaises valent bien le Castel S. Elme, la déportation à Nouka-Hiva est bien plus terrible que la Sibérie. Le climat de la Sibérie est très rigoureux, mais très salubre. Les déportés qui ne sont pas envoyés aux mines sont libres dans leur district. Les femmes et les enfants peuvent suivre leur mari, père.
   Je n'ai pu comprendre les murmures des honorables législateurs lorsque Pierre Le Roux a dit que "Nouka-Hiva était une Sibérie ardente". C'était à Kisseleff, l'ambassadeur russe, à s'offenser qu'on assimilait la Sibérie à ces piombi de l'océan.
   Mais Nouka-Hiva n'était pas encore suffisante pour les ministres et les représentants, ils proposèrent d'élever une prison sur cette île marécageuse, brûlée par le soleil tropical et couverte de mosquittes. Ils veulent avoir une bastille républicaine et équa-toriâle - pour y envoyer leurs ennemis, même ceux qui étaient déjà condamnés antérieurement.
   Lorsqu'un dernier vestige de conscience de justice s'est réveillé chez Odillon Barrot contre cette absurdité juridique, lorsqu'un remord, peut-être, appela à la tribune un général pour proposer une enceinte fortifiée au lieu d'une prison,- c'est alors qu'il fallait voir les Iroquois de l'ordre! Des sons inhumains s'échappèrent pendant le scrutin des lèvres tremblantes de ces vieillards fauves, de ces avocats impitoyables! Ayant perdu les deux points, ils se cramponnèrent au troisième avec la furie d'une louve à laquelle on veut arracher ses petits, et ils le firent passer... "Les familles des condamnés n'ont pas le droit d'accompagner leurs chefs à la déportation - c'est une grâce que le ministre peut refuser. - "Les condamnés politiques, les ennemis de la société n'ont pas de famille",- a dit un des orateurs.
   ... Et une langue humaine a trouvé, au beau milieu du XIXe siècle, ce siècle de lumière et de civilisation - assez de force pour prononcer publiquement.ces paroles! Comment a pu s'élever à cette hauteur de lâcheté le cynisme politique... Je ne le sais, c'est un mystère de l'éducation de ces gens...
   Demandez-leur - ils vous répondront qu'ils sacrifient tout ce qui est humain pour défendre la société, la religion, la famille. Comment la défendre, contre qui?.. Une société qui tombe en pièces a son ennemi dans son cœur, dans son sang...
   Elle doit être belle pourtant, la société défendue par Thiers.
   La religion - défendue par Thiers!
   La famille - défendue par Thiers!
   Thierus, salvator societatis, redemptor - usurae et proprietatis defensor... or a pro nobis!
   Pauvre Jésus Christ! A quels temps de misère es-tu parvenu...
   Je dis Thiers... car il est le plus parfait représentant de la majorité, de cette majorité audacieuse en apparence et humble en fait, majorité joviale qui en riant et faisant des phrases déporte des milliers, qui n'a qu'un Dieu-le capital - et son prophète - la rente... n'a d'autre Dieu à côté de lui.
   Thiers - causeur inépuisable, léger, superficiel, mutin et aimant l'autorité; libéral et couvert du sang de Lyon; esprit fort qui a dicté les lois de septembre - oui, c'est le type de la majorité rentière! Même son extérieur de vieillard mignon avec de petites jambes dodues, avec un ventre agréable, avec son air de majordome,, de Figaro à'cheveux blancs- est un idéal - repré sente très bien la couche grasse qui se répand comme l'huile sur toute la société moderne!
   Qu'on ordonne donc au plus vite de couler une statue de Thiers, en airain, une statue avec des lunettes, avec son costume d'été et son sourire de toutes les saisons. Sa place est toute trouvée; il remplacera la danseuse d'opéra sur la colonne de Juillet. A la Place de la Bastille - Thiers; à la Place Vendôme - son empereur. L'époque héroïque de la bourgeoisie allant conquérir le monde et l'époque de floraison de la bourgeoisie jouant le monde à la bourse!
   - Tout cela est bien triste, bien déplorable,- me disaient mes braves amis atteints d'une espérance chronique et d'un optimisme incurable,- mais c'est passager; il ne faut pas se méprendre... Attendez un peu; nos ennemis veulent toucher de leurs mains "sacrilèges et liberticides" au suffrage universel. Le peuple se lèvera comme un seul homme pour défendre le plus-sacré de ses droits...
   Je secouais la tête sans rien dire. Deux mois se sont écoulés. Le suffrage universel est aboli, et pas un homme ne s'est levé. Le peuple est resté dans le calme "majestueux et imposant" qu'on lui prêchait tant, calme, dans lequel reste un homme dévalisé au milieu d'un chemin désert, content de n'être pas assassiné ni estropié.
   Mais les hommes frappés d'espérances à perpétuité me rient au nez... "Vous n'y comprenez rien, le gouvernement est tout proche de sa chute... regardez, regardez comme il se penche!.."
   Je regarde... Le gouvernement devient de plus en plus stable...
   - Mes amis,- leur disais-je,- il tombera, pas le moindre doute; tout passe dans ce monde, et la passion du changement est le bon génie de la France... Mais ce n'est pas par vous ni pour vous que le régime actuel tombera. Le peuple n'est ni pour le gouvernement ni pour vous. La lutte entre les formes gouvernementales ne l'intéresse pas. Il vous suffit, à vous, d'avoir les mots; le peuple ne désire que les choses, votre liberté formaliste ne le tente pas. Le peuple n'est pas avec vous parce que vous devez être avec lui. Vous devez enfin sérieusement l'étudier - non dans les livres mais dans les chaumières,- et non lui - donner son sang pour des essais de révolution expérimentale. Il faut abandonner la vieille routine... ou être prêt à passer à l'état d'anachronisme vivant, de revenants, de rareté historique, paléontolo-gique - comme les légitimistes, les jésuites et autres fossiles.
   - Il est beau d'espérer... mais il est diablement utile d'analyser!
   Mais je quitte mes amis... pour ajouter encore quelques mots sur Paris.
   Il est difficile de s'imaginer de loin ce qui se fait ici. AucunNo de ces petites, pauvres garanties, données par le code à l'individu n'existe plus; une terreur policière domine la ville, une terreur féroce et hypocrite qui se tient dans les ténèbres, qui se cache derrière le mur, qui écoute derrière la porte. Les secrets de famille, les confidences amicales, tout tombe dans les mains sales des laquais de l'inquisition laïque. On fait des perquisitions, on emporte les papiers - on ne restitue que les notes des tailleurs et des bottiers.
   On craint tout le monde... On craint les portiers, les commissionnaires, ses domestiques et les trois quarts de ses amis. Les uns dorment ailleurs que chez eux; d'autres portent toujours un passeport visé pour quelque pays libre. Au coin des rues rôdent des figures patibulaires en redingote qui n'est pas faite à leur taille, en chapeau râpé, avec une moustache militaire. Ces êtres reconduisent les passants par leur regard, les suivent, les montrent à d'autres... Ce sont les anges gardiens de la société!
   Le soir, des bandes d'espions vont à la chasse des journaux qui n'ont pas l'autorisation de la vente dans les rues. Par de petites ruses, en se parjurant, en mentant, ils parviennent à acheter un numéro de L'Evénement... Ils sifflent alors et d'autres en <...> {Оторван край листа.- Ред.} sieurs embarqués s'élancent sur la petite boutique ou sur la table d'étalage - tout est déchiré, brisé... Une vieille femme, qui perd là son dernier avoir, se lamente, pleure; on la traîne,on la bouscule, on la maltraite et on l'amène à la préfecture avec un enfant demi-nu, qui n'a rien mangé et sur lequel on a trouvé pour trois sous à'Estafette. Les passants regardent ces scènes dégoûtantes en se taisant... et vont leur chemin, heureux de ne pas être compromis... Tout à fait comme à Varsovie après le triomphe de l'ordre ou à Pétersbourg où l'ordre triomphait toujours.
   Et qui est-ce donc celui qui fait to<...> {Оторван край листа.- Ред.}
   Une société anonyme d'intrigants po {Оторван край листа.- Ред.}, joueurs de bourse, s'appuyant sur la com<...> {Оторван край листа.- Ред.} lique {Оторван край листа.- Ред.}, sur la sympathie de la bourgeoisie <...> {Оторван край листа.- Ред.} parles pirates de la police et les condottieri, écrase, opprime, abaisse la France et reste <...> {Оторван край листа.- Ред.} anonyme!- West-french Company!
   Dans une tyrannie - sans tyran - il y a quelque {Оторван край листа.- Ред.} de plus dégoûtant que dans l'oppression par {Оторван край листа.- Ред.} monarque. Là, on sait au moins qui haïr - on a une mire...
   Cette "Gallican-exploration Company" a un chef central de la police - un commissaire des commissaires, un homme qui a obtenu 6.000.000 de votes en mémoire de ce que son oncle opprimait pendant 15 ans le même peuple et parsema les champs de l'Europe entière de cadavres franèais pour faire possible la rentrée des Bourbons.
   Mais le président n'est pas la cause du mal, il en est le résultat. Le principe morbifique est ailleurs, et d'abord, qui est-il, cet homme?
   J'ai eu beau le regarder, je n'ai vu dans ses traits vulgaires, dans ses petits yeux torves, dans son nez d'une ignoble capacité - que des qualités négatives... et c'est ce qui m'a fait peur; c'est pour cela, pensai-je, qu'il sera grand, car il est de son temps.
   L'honneur de produire ces hommes fades, effacés, négatifs, sans sexe, sans talents et jouant un rôle historique - appartient exclusivement à notre siècle. J'ai vu de mes propres yeux le roi de Prusse, Pie IX et Louis Bonaparte - ce sont des vanités de la même famille <...> {Пропуск в рукописи.- Ред.}
   Lorsque j'ai passé le pont du Var, et un carabinier piémon-tois m'a demandé mon passeport pour l'inscrire,-je respirai avec liberté.
   J'ai honte, je rougis pour la France et pour moi-même, mais je l'avoue, le même sentiment s'empara de mon âme lorsque je passai la frontière russe.
   Enfin je laissai derrière moi cette contrée de la torture morale, de l'irritation fébrile, d'indignation, de colère. De ce côté du pont je serai étranger à tous, je ne connais pas les intérêts de ces gens, je ne les partage pas; je n'ai rien à faire avec eux, ils n'auront rien à faire à moi. Ici je peux être négativement indépendant, me reposer... jusqu'à ce que la Sainte Hermandade de la police universelle ne commencera sa croisade d'épuration dans le Piémont.
   Le carabinier me remit le passeport.
   ... "Visto da reg. carab. al Ponte Varole il 23 giugno 1850".
   Je quittai donc la France le jour de l'anniversaire terrible du 23 juin. Je regardai la montre. Il était quatre heures et demie après-midi.
   Il y a deux ans, à cette heure, une lutte immense et fatale se préparait encore; je regardais, appuyé à l'angle d'une maison sous des torrents de pluie comme on terminait une énorme barricade près de la Place Maubert.
   - Le cœur battait avec force, et je pensais: "Го beornot to be".
   Not to be - décida le sort. La révolution était vaincue. L'autorité prit le dessus de la liberté, la question qui agitait l'Europe depuis 1789 fut résolue négativement. La honte de la prise de la Bastille fut lavée sur la place même par la canonnade de Faubourg St. Antoine.
   Après les journées de Juin il ne restait que d'en tirer les conséquences.
   La chose principale était faite. La république monarchique sauva la monarchie absolue.
   La révolution était vaincue non à Vienne, non à Berlin - mais à. Paris; vaincue non par les Anglais, non par les Russes, non par les émigrants et les Bourbons - elle était vaincue par les républicains au nom de l'ordre - de quel ordre? L'ordre de la rédaction souveraine du National, l'ordre qui amena à l'élection de Louis Bonaparte, à l'état de siège, à la prise de Rome et qui amènera encore à la barbarie du despotisme. Le sang des journées de Juin a oint de nouveau tous les monarques, tous les pouvoirs!
   Le caractère de l'agonie du vieux monde se détermina. Il mourra par l'esclavage, par le marasme de la stagnation, par le mal byzantin: la liberté l'aurait poussé à la tombe, elle en est indigne.
   Un cosaque du Don viendra à son heure réveiller et chasser ces porphyrogénètes et ces Paléologue... Si par hasard ils ne sont pas réveillés avant par le son terrible de la trompette du dernier jugement; du jugement qui tiendra dans des assises immenses le socialisme vengeur, cette Némésis populaire. Il n'y aura pas d'appel contre la sentence, pas de refuge chez les Marrast et les Gavaignac, - il n'y aura plus ni Marrast, ni Cavaignac. Le Communisme est près de l'âme du plébéien franèais qui sent si profondément la grande injustice du fait social qui l'opprime - et si peu le respect dû à la liberté individuelle.
   - Après les journées de Juin, pas un seul rayon d'une prochaine espérance n'est entré dans mon cœur. Que de fois j'avais des disputes sans fin avec mes amis; ils me nommaient pessimiste, ils ne voulaient pas voir ce qui s'était accompli, ils insistaient à me faire partager leur foi dans l'avenir. Je ne pouvais faire une pareille concession. J'étais prêt à partager avec eux les dangers, les persécutions, j'étais prêt à périr... non par résignation, ni par exubérance de courage - mais bien par ennui et parce que cela me plaisait de rester avec mes amis. Partager volontairement leurs erreurs, leurs illusions - cela au contraire ne m'était pas possible. Je ne pouvais me détourner de la vérité, parce qu'elle était laide, m'arrêter devant elle en la niant - parce qu'elle était accablante.
   - Et où sont maintenant ceux avec qui je discutais après les journées de Juin - les uns dans la prison, les autres disséminés... l'un a déjà longtemps traversé l'Océan, un autre est au Caire,- un autre se cache en Suisse, un autre - en Angleterre.
   Lequel de nous avait aison?
   Mais il suffit... Devant ma fenêtre s'étend la Méditerranée, je suis sur la sainte côte de l'Italie, J'entre avec paix dans le port et je tracerai sur le seuil de ma maison l'antique penta-gramme pour en éloigner tout esprit d'agitation et de démence humaine.
   Traduit à Lugano
   2 juillet 1852.
  

TREIZIÈME LETTRE

(UNE ANNÉE PLUS TARD)

  

Nice, 1 juin 1851

  
   J'ai tenu ma parole. J'ai passé une année entière dans mon hermitage sans avoir écrit d'épîtres éthico-politiques, sans en avoir lu d'autres publiées par nos amis et tâchant d'oublier ceux qui me tombèrent antérieurement sous main. Assis avec contrition et résignation au bord de la Méditerranée, j'attendais... le beau temps... Mais le beau temps ne venait pas, au contraire tout s'empire, se rembruni.
   La paix que je cherchais dans ce port tranquille, je ne l'ai pas trouvée. C'est en vain que j'avais tracé le pentagramme... peut-être il préserve des esprits impurs, mais aucun polygone ne peut préserver de l'impureté des hommes - si ce n'est le carré d'une prison cellulaire.
   Temps ennuyeux, lourd... chemin fatigant, poudreux, entre les deux relais - celui de 1848 et celui de 1852... Une continuation maigre du premier... et pour toute distraction quelque malheur personnel qui vient vous achever, vous briser définitivement votre poitrine meurtrie - une roue quelconque de votre char qui vole en éclats et vous estropie.
   Mais enfin, de manière ou d'autre nous sommes parvenus jusqu'au mois de juin 1851... C'est un bon petit bout de chemin; traînons-nou par ce sable profond, par cette boue argileuse... on ne peut rester au milieu.
  

ВАРИАНТЫ

  

ПРИНЯТЫЕ СОКРАЩЕНИЯ

  
   В разделах "Варианты" и "Комментарии" приняты следующие условные сокращения:

1. Архивохранилища

  
   ЛБ - Отдел рукописей Государственной библиотеки СССР имени В. И. Ленина. Москва.
   ПД - Рукописный отдел Института русской литературы (Пушкинский дом) Академии наук СССР. Ленинград.
   ЦГАОР - Центральный государственный архив Октябрьской революции и социалистического строительства. Москва.

2. Печатные источники

  
   ЛН - сборники "Литературное наследство".
   ОЗ - журнал "Отечественные записки".
   С - журнал "Современник".
  

ПИСЬМА ИЗ ФРАНЦИИ И ИТАЛИИ

ПИСЬМА ИЗ AVENUE MARIGNY

  

ВАРИАНТЫ ПЕРВОПЕЧАТНОГО ТЕКCTА (С)1

1 Различия в распределении текста по абзацам в вариантах не указаны.- Ред.

  

Письмо первое

  
   Стр. 15
   1 Перед: Письмо первое - эпиграф: "Aus der Ferne..." Музыка Шуберта.
   2 Дата в начале письма отсутствует.
   6 После: соборов // свеженьких личик,
   7 После: дебаркадеров // исторических воспоминаний, гостиниц, чувств и тринкгельдов!
   11 После: хлопот... // Я наконец до того разъездился, до того обжился в вагонах, что, бывало, так и тянет, и поедешь куда-нибудь без всякой нужды, в Брюжж, в Остенд, в Антверпен; я даже, как Гизо, побывал в Генте и оттуда, как Людовик XVIII, прямо попал в Париж.
   11 Вместо: Зато ничего // Ничего
   14 Вместо: ехать далее // далее ехать
   20 После: на Сене... // Сделайте одолжение, не бойтесь:
   Стр. 16
   3 После: замечательных // и достопримечательных
   6 Вместо: М. П. Погодина // г. Погодина
   19-20 Вместо: не сгорел бы он // он не сгорел бы
   22 Вместо: окончат // сделают минденскую и
   33-34 Вместо: не успеешь ~ в Ситке - // дни через два в Ситхе
   Стр. 17
   13 Вместо: приготовила // приготовляла
   16 Перед: другие // многие
   32 После: французов // освободивших их, в свою очередь, кой от чего
   Стр. 18
   13 Вместо: но есть же // т. е. в земле
   15 После: к солнцу // Что выработает желудок, то и будет в голове и сердце.
   21 Вместо: картофелем, что за // картофелем, за
   22 Перед: каждый // почти
   34 После: читали) // в 6 часов,- говорит он,-
   Стр. 19
   25 Вместо: и нераздельной // кухне, к великой
   35 Вместо: И Рейн славная река // Славная река
   Стр. 20
   26 Слово: ограниченного // отсутствует.
   29 Вместо: на Рейне // здесь
   33 После: пор? // Подчас тяготят в Европе
   34 Вместо: дают Европе // они дают ей
   Стр. 21
   I Вместо: наследственных // завещанных
   10-11 Вместо: с ее нажитым опытом и с ее нажитой мудростью // с нажитым опытом и с нажитой мудростью
   14 Вместо: законно // прочно
   16 Вместо: мало // меньше
   20-21 Вместо: Северной Америки - высокая терраса, фундамент // Северной Америки его высокая терраса - фундамент
   27 Вместо: ...И вот // И вот уже
   28-29 Вместо: зимою снежной // зимою,- зимою снежной
   Стр. 22
   15 Вместо: блинами // блинками
   18 Вместо: предки их // предки
   30 Вместо: амбар // дом
   34 Слово: жизнь // отсутствует.
   36 Вместо: Где // Где же
   38 После: вопрос // археологический,
   Стр. 23
   8 Вместо: с введения // введения
   11 Вместо: и, пока // пока
   17 Вместо: от нее // ее
   22 После: положении // при стоячести
   34 Вместо: легость // легкости
   Стр. 24
   3-4 Вместо: нашей подражательности // подражательности
   9 Перед: скорее // то
   19 Вместо: будет // осмелится
   22 Вместо: вся эта // все это и
   23 Вместо: все время // время
   24 Вместо: вспоминали // вспоминают
   24 Вместо: наши отцы // отцы
   24-25 Вместо: принадлежат // принадлежит
   25 Перед: славянофилы // наши добрые
   32 Вместо: русских личностей // личности
   Стр. 25
   4 После: наше // выработанное
   13 Вместо: с их луговою // с луговою
   15 После: пока // наконец
   19 Вместо: белая // сальная
   23 После: старичок // немец
   24 После: немцам, // и
   26 Вместо: советовал // посоветовал
   Стр. 26
   17 Вместо: знаком им, как // знакомый, впрочем,
   26 После: жизни // около которого развивался букет огородных овощей
   28 После: городок // Кенигсберг!
   Стр. 27
   6 Слово: Kellner // отсутствует.
   8 После: Ну // что же
   14 Вместо: Чухотского // Чукотского
   27 После: пришло // Действительно, странное время. Возьмите Париж, этот город городов: он только и держится Рашелью и Гизо, да и та едет на днях в Лондон, да и тот, говорят, идет на покой.
   Кстати, о театрах в Париже; но это будет еще более кстати в следующем письме. 1/12 мая 1847.
  

Письмо второе

  
   Стр. 28
   В С в начале письма дата отсутствует.
   3 Вместо: в нашем веке // в наш век
   4 После: страшная // и что Рашель едет в Лондон;
   4 После: века // во-первых, что Рашель уехала, а во-вторых
   5 Вместо: в нем // в наш век
   13 Вместо: царств природы // царства природы и распределение искусств
   14 Вместо: везде потеряны пределы // потеряли пределы между животными и растениями, между обезьянами и людьми
   22 Вместо: а нашел // - нашел
   24 Перед: признаки // лишь
   24 Слово: прежней // отсутствует.
   Стр. 29
   1 После: бродить // и
   1 Вместо: Возьмешь // Возьмем
   2 Вместо: знаешь // знаем
   3 Вместо: Мне захотелось, например // Вот, например: Рашель едет в Лондон,- повод, по которому захотелось
   7-8 Вместо: туда-то // там-то 12 Вместо: Нельзя // Уверяю вас, что нельзя
   20 Вместо: Между тем // Что же это такое?
   21 Вместо: "хвосты" // queues
   21 Вместо: входа. Стало // входа? Ясное дело:
   25 Вместо: и // или
   38 Вместо: Знаете ли // Как вы думаете
   30 Перед: Работники // "Тюльери, канкан?" - "Нет, нет и нет!"
   30 Вместо: швеи, даже слуги // консьержи, garèon de café, швеи, слуги, даже солдаты
   Стр. 30
   8 Вместо: вообще нет // нет
   14 Вместо: им // деньгам
   16 Вместо: но не продаст // но он не продаст
   19-20 После: с прислугой // Madame, voulez-vous bien me dire si M. N. est à la maison? {Сударыня, соблаговолите сказать, дома ли г. N? (франц.).- Ред.} - спрашивает гость у жены консьержа.- Voulez-vous bien m'annoncer {Соблаговолите доложить обо мне (франц.).- Ред.}, - говорит он слуге в передней.
   29 После: служит // только
   35 Вместо: с ними // с ним
   Стр. 31
   7 Перед: Журналы // Повар-политик? Да это умора!
   8-9 Вместо: новоприезжего помещика // иностранца
   12 Вместо: их тип - это // тип
   16 Вместо: "Избалованность", о которой мы говорили // Эта "избалованность", или как вам там угодно назвать
   19-20 Слова: и работников // отсутствуют.
   24 Перед: смирения // ложного
   31 После: Франции // мать величайшая святыня для француза
   32 Вместо: учители // учителя
   Стр. 32
   1 После: рассказы // показывались рубцы и текли слезы по щекам, опустившимся от лени, бедности и утраченных надежд.
   1 Вместо: Такое воспитание должно было // Такие рассказы должны были
   6 После: за // милое
   6 После: к детям! // Как жаль, что народ, развивший в себе такие прекрасные свойства, должен погибнуть, а делать нечего, я это знаю из верных рук, мне это рассказывали мудрецы "Вшивой Горки" и "Плющихи"...
   16 Вместо: На // Нет, на
   21 После: сапожников! // Что, смешно? - Очень смешно!
   24-25 Вместо на плечо // на плечо
   26 Вместо: с рук на руки // с плеча на плечо
   Стр. 33
   2-3 Вместо: выражается театром // выражает театр
   8 После: выкупается // и окупается не блузниками, не дюжиною способностей
   9 (и в других случаях) Вместо: буржуазия // буржуази
   18 Вместо: во время Наполеона // до чего касался Наполеон
   16 Вместо: тупо-рельефно // тупо-горельефно
   30 Вместо: он не может сбросить ее // он ее не может сбросить
   Стр. 34
   16 После: Франции // особенно потому, что везде есть толпа пошлых людей, которые далее и не пойдут, которым в глаза бросится сыпь, из-за которой не сумеют разглядеть прекрасного лица.
   18 Вместо: Она была // Оно было
   18 Вместо: хороша // хорошо
   19 Вместо: Ее сил // его сил
   20-21 Вместо: она не могла: не так воспитана // оно не могло: не так воспитано
   27 После: утратив // все
   29 Слова: Он вольноотпущенный // отсутствуют.
   Стр. 35
   1 После: сыты // республика без денег, продает земли, они их скупают
   1-2 Вместо: выгодно поставляют // поставляют
   5 Вместо: делается // делают
   11 Вместо: с площади // с негодованием
   12 Вместо: у всех дверей // у дверей
   12 Вместо: впускать // пускать
   16 Вместо: непреклонных // непременных
   20 После: Один // пресмешной
   30 Вместо: том // этом
   Стр. 36
   3 Вместо: любил // любит
   15 Вместо: француженки по bal de l'Opéra // порядочной женщины по bal Mabille
   17 После: саду // по милым существам, порхающим по бульварам
   20 Вместо: блеска, наслаждений // блеску, наслаждений, жизни
   21 Вместо: Ей // Но ей
   25 Вместо: куртизаной // куртизанкой
   30 Вместо: любовница // возлюбленная
   34 После: всей // этой
   Стр. 37
   8 После: формах // в легкости речи
   12 Вместо: умел // умеет
   11-15 Вместо: ce quelque chose // quelque chose
   17 Слова: Он же ведь лучше! - отсутствуют. 24 Вместо: только сальное остро, только // все сальное остро, все
   31 Вместо: служителем // комиссаром,-
   Стр. 38
   2-3 Вместо: не убийство, нет,- совсем противоположное, - // ...убийство, вы думаете? - о, нет, совсем нет!
   3 После: люблю // подчас
   5 Вместо: оскорбительное // скорбное
   8 Вместо: вечер // день
   13 Вместо: Ни Дежазе, ни Левассор не изъяты // Сама мадмуазель Дежазе далеко не изъята
   17 После: к "словам" // нынче все акции, фонды, дороги,- и к слову "дороги" // сноска: До чего может пасть вкус публики и даже всякий смысл, всего лучше доказывает возможность давать гнусности вроде "Chevalier de Maison Rouge" A. Дюма; я ничего не знаю ни отвратительнее, ни скучнее, ни бесталантнее,- а идет!
   20 После: касается // до
   23-25 Вместо: он разрешил ~ что делается // ему не хотелось заменить его уродливым чако и туникой. Нет, умоляют: "Дай чако, да и только!" Король разрешил им носить тунику и чако, а сам остался попрежнему в старом мундире. Зато, посмотрите
   26 Перед: вопль // делается
   Стр. 39
   3 Перед: P. S. // дата: 3 июня / 22 мая
   14 Вместо: и глинистой // глинистой
   27 Вместо: от 1000 фр. в месяц до 500 в год. // от 700 фр. в месяц до 700 фр. в год.
   Стр. 40
   9 Перед: где // но
   16 Вместо: большом // средней величины
   20 Вместо: министры имеют свой. // Тест имел свой. Говорят, они шпионы, я этому не совсем верю: старая полицейская уловка - застращивать везде шпионами; что он будет доносить о воровстве, убийстве - это его обязанность; более: он обязан сержанту дать об вас справку; ну, а если он начнет подслушивать ваши слова, вам до этого дела нет: такие доносы совершенно бесполезны или, лучше, безвредны, разве могут служить для украшения памяти и сердца полицейских чиновников. Что доносить дворникам, где "National", "Réforme", etc., etc., доносят и полнее и красноречивее? Портье любит своих постояльцев, печется об их делах, оказывает всякие любезности им.
   31 Вместо: два // три
   33 Вместо: полбутылки // целую бутылку
   34 После: в доме // средней величины
   35 После: месяц // 5 по 10
   Стр. 41
   2 Вместо: 2 фр. // 3 фр.
   3 Вместо: 1 фр. 50 с. // 2 фр. 50 сан.
   7 Вместо: грязно // грязь
   11 После: прислуге? // Середи дня?
   12 После: портье // каменного ли угля принести,
   27 После: постороннего // вам
  

Письмо третье

  
   Стр. 42
   В С дата в начале письма отсутствует.
   14 Вместо: Ф. Пиа // г. Пиа
   16 Вместо: мест // места
   22 Вместо: Виндзорском // Вестминстерском
   25 После: ирландцы!". // Пьеса Пиа богата хорошими местами, но растянута и преглупо развязана. Пожалуй, я вас познакомлю с ней маленьким очерком.
   Стр. 43
   7 Вместо: он // этот
   9 Вместо: будут говорить // напечатают об этом
   11l, 12 Слова: ходить к и заведением - отсутствуют.
   14 Слово: ему - отсутствует.
   23 После: Вот // торжественный вход, вот
   25 Вместо: копающийся // копошащийся
   31 Вместо: короба. // коробка,-
   Стр. 44
   12 После: небывала... // те шумят, уговаривают, шьют маску. Да как же не ехать!
   17 После: меняется // "знакомые все лица":
   17 Вместо: камин // откуда... увы! я так часто выходил рано утром:- после обеда, без вас, любезные друзья. Камин
   23 Вместо: веселые, жи

Категория: Книги | Добавил: Anul_Karapetyan (24.11.2012)
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